Alençon

Quartier de la Halle aux Blés

Destinée au commerce du grain, la halle au Blé (1801) est un monument original entièrement circulaire et surplombée par une coupole en verre, inspirée du Grand Palais à Paris. Elle accueille aujourd’hui expositions et salons ponctuels, mais aussi le cybercentre d’Alençon, la cité des métiers et l’échangeur de Basse-Normandie dédié aux nouvelles technologies.

Quartier de la Place Foch

Située devant l’hôtel de ville et le palais de justice, sur l’emplacement d’un terrain localisé dans l’enceinte du château d’une part, et dans un secteur marécageux, d’autre part. Les travaux de nivellement de ce terrain furent entrepris en 1779.

Attestée avant la Révolution sous les noms de place du Nouveau-Palais, de Monsieur, du Château de 1783 à 1791, de place d’Armes en 1790, de l’Hôtel-de-Ville pendant la Révolution, Bonaparte sous le Consulat et le Premier Empire jusqu’au 20 avril 1814, Bourbon de 1814 à 1830 et de nouveau place d’Armes à partir de 1830, elle est dénommée en 1930

Extrait du Dictionnaire des rues et monuments d’Alençon (Alain Champion, Éditions Cénomane, 2003).

Quartier Notre-Dame

C’est en 1356 que le comte d’Alençon Charles III fait commencer la construction de l’église Notre-Dame située dans la Grande-Rue. Interrompus par l’occupation anglaise de 1417 à 1449, les travaux reprennent vers 1470 pour s’achever vers 1518. La voûte de la nef offre un entrecroisement d’arceaux qui se coupent en tous sens. Le portail, de style gothique flamboyant, a été achevé vers 1510. Un ensemble de figures représente la Transfiguration, le Christ, les prophètes Moïse et Élie et les apôtres Pierre, Jacques et Jean.

Ce portail est sans doute la partie la plus digne d’admiration et un dicton affirme que :

« L’église est faite de telle sorte,

Que pour mettre le Bon Dieu

Au plus bel endroit du lieu,

Il faudrait le mettre à la porte.« 

Quartier de la Poste

L’hôtel des postes fût bâti par l’architecte Albert Mezen sur l’emplacement du présidial démoli en 1908. La poste se trouvait auparavant rue du Jeudi. La première pierre du nouvel édifice est posée en 1909. Les travaux s’achèvent en 1911 et l’hôtel est inauguré par Joseph Caillaux, Président du Conseil. La cérémonie se déroule en grande pompe : cinq préfets, dix parlementaires, deux généraux, un peloton de gendarmes à cheval, dix fanfares, un arc de triomphe et un banquet de 1 200 personnes suivi d’un feu d’artifice. Le campanile du télégraphe, ébranlé par les bombardements disparaît après la Seconde Guerre mondiale. L’hôtel des postes fut rénové en 2000.

Quartier de Saint Léonard

C’est le quartier historique de la ville à ne pas manquer. Ses ruelles pavées et ses bâtisses constituent un témoignage unique d’Alençon à l’époque du Moyen Âge. Tout au long du parcours, on découvre l’église Saint-Léonard, la Maison des sept colonnes, la Maison à l’étal. Il faut aussi avoir les yeux en l’air car le quartier compte de nombreux balcons sculptés en fer forgé. Le pont de Sarthe, situé à deux pas de l’ancien hôpital est un lieu de flânerie agréable qui offre de jolis points de vue. C’est aussi un quartier vivant avec ses bars et restaurants.

Rue de Bretagne

La rue de Bretagne, ouverte autour de 1772, qui s’étire de la place Foch jusqu’à la limite territoriale avec Condé-sur-Sarthe, se dirige, comme son nom l’indique, vers la Bretagne. Cette rue est l’une des plus importantes voies d’accès à notre ville

La Grande Rue

La rue de Bretagne, ouverte autour de 1772, qui s’étire de la place Foch jusqu’à la limite territoriale avec Condé-sur-Sarthe, se dirige, comme son nom l’indique, vers la Bretagne. Cette rue est l’une des plus importantes voies d’accès à notre ville

La rue Aux Sieurs

Située dans le centre-ville, elle relie la place de la Halle aux Blés à la Grande rue. Probablement apparue au début du XIe siècle elle fut sans doute aménagée par Guillaume Ier de Bellême.

Quartier de Montsort

Montsort est un quartier à part à Alençon. Autrefois, il dépendait de l’évêché du Mans et son architecture n’est pas sans évoquer déjà celle de la Sarthe. L’endroit a gardé l’allure d’un village avec son église Saint-Pierre, sa petite place, ses commerces encore très actifs. Plus qu’ailleurs sans doute, on y a cultivé une certaine indépendance d’esprit, un certain anticonformisme.

Cela explique sans doute la constitution, il y a 50 ans, le 22 mars 1957, de la commune libre de Montsort. Sur le modèle de la République de Montmartre créée en 1921 et qui en accepta le parrainage.

Les statuts de la commune libre de MONTSORT sont insérés au Journal Officiel du 11 avril 1957 et voici le résumé de son action

sources : montsort-en-alencon.monsite

Quartier Lyautey

la Caserne Lyautey, construite en 1878, occupée actuellement par le Conseil Général.

Quartier de L’Hôpital

L’hôtel-Dieu, qui au Moyen Âge accueillait et soignait gratuitement les malades les plus pauvres, les riches étant soignés chez eux, était situé au n° 24 de la rue de Sarthe. Son existence est attestée en 1204. D’abord installé vers la place du Champ-du-Roy, probablement à la fin du XIIe siècle, il est rasé le 3 avril 1358, pendant la guerre de Cent Ans (1337-1453), pour des raisons stratégiques. En effet, les Anglais pouvaient s’en emparer et l’utiliser comme poste avancé. L’institution est alors transférée dans l’enceinte de la ville sur l’emplacement actuel du centre hospitalier. À cette époque, elle est surtout composée d’une grande exploitation agricole dont les bâtiments abritent un orphelinat pour les enfants trouvés. Arnaud Émile, dans sa maîtrise sur les origines de l’hôtel-Dieu, nous apprend « que les personnes âgées assuraient leurs vieux jours en se « donnant » à l’établissement et s’y installaient avec leurs meubles et leurs biens« 

Extrait du Dictionnaire des rues et monuments d’Alençon (Alain Champion, Éditions Cénomane, 2003).

Quartier de La Pyramide

La « pyramide », qui a donné son nom à une rue en 1928, était en réalité un obélisque à trois faces, d’une hauteur de douze mètres, surmonté d’une couronne et d’une fleur de lis dorées. Ce monument fut érigé en 1738 par l’intendant Lallemant, en l’honneur de Louis XV, au carrefour des routes de Paris et de Caen. L’inscription à la gloire du roi et la fleur de lis furent détruites pendant la Révolution.

En 1821, le conseil municipal décida de démolir l’obélisque pour permettre la création d’un champ de foire. Ses débris furent transportés rue du Mans où l’on voulait élever une borne monumentale pour marquer la limite territoriale avec le département de la Sarthe. Ils y restèrent longtemps, puis le projet étant abandonné les débris disparurent.

Notons que l’actuelle place De-Gaulle, qui porte ce nom depuis 1947, est toujours appelée « place de la Pyramide » par la plupart des Alençonnais, ce qui montre bien qu’il n’est pas bon de changer le nom des voies publiques.

Quartier de Lancrel

Attestée en 1084, la porte de Lancrel, au nord, était défendue par deux grosses tours, un fossé avec pont-levis et par des ouvrages avancés. Elle était située à la jonction des rues Palmier et du Collège et dominait les faubourgs Saint-Isige et de l’Écusson. Cette porte, en forme de châtelet, ouvrait la route de Sées par la sente aux Moines qui se raccordait à l’actuelle avenue de Basinsgtoke sur le territoire de Valframbert. Elle disparut en 1776.

La Vierge à l’Enfant, située au n° 55 de la rue du Collège, sur la façade de la maison natale du général Bonet, provient probablement de la porte de Lancrel.

Extrait de Alençon de A à Z (Alain Champion, Éditions Alan Sutton, 2008).

Le Cours Clémenceau

Reliant les rues Jullien et Cazault, la rue du Cours, ou le Cours, fut aménagée le long des anciens fossés de la ville, entre les portes de Lancrel et de Sées, en 1679. Les ossements des protestants qui étaient inhumés dans le jardin de l’hôtel Fromont de La Besnardière (préfecture) furent jetés dans les fossés sur l’ordre d’Élisabeth d’Orléans, duchesse d’Alençon de 1667 à 1696. Éphémèrement appelée rue Dauphine en 1827, suite à la pose de la première pierre de la halle aux toiles le 7 septembre, par Marie-Thérèse de France, fille de Louis XVI, elle est dénommée de son nom actuel par la délibération du conseil municipal du 1er mars 1919. Mais cette dénomination est refusée par le Conseil des ministres, Georges Clemenceau étant encore vivant. Le conseil prendra une nouvelle délibération le 28 mars 1930 après la mort de l’homme politique.

Extrait du Dictionnaire des rues et monuments d’Alençon (Alain Champion, Éditions Cénomane, 2003).

Quartier Saint-Blaise

Probablement apparue vers le  IVe siècle avec la naissance d’ Alençon, située sur une partie du vieux chemin qui menait aux villes de Sées et de Paris, la rue Saint Blaise relie aujourd’hui le carrefour de la Grande-Rue, du cours Clémenceau et de la rue Cazault à la place De-Gaulle.

Extrait du Dictionnaire des rues et monuments d’Alençon (Alain Champion, Éditions Cénomane, 2003).

Quartier Cazault

Peut-être apparue vers le XIIe siècle, sa graphie a beaucoup varié : Casault, Cazaux, Caseaux…

Jean-Jacques Gautier pense que ce nom est tiré de Casa alta, qu’il traduit par « maison-haute » désignant ainsi une habitation située au-dessus des marécages de la Sarthe, mais Louis Duval réfute cet argument et estime que cette appellation vient du mot casal ou casel par lequel on nommait une cabane ou une maisonnette. Quant à Jean Adigard des Gautries, il suppose que ce nom est probablement issu de Vital de Catu(i)sel, propriétaire, au XIIe siècle, d’une terre située sur l’emplacement de l’école Saint-François-de-Sales.

Extrait du Dictionnaire des rues et monuments d’Alençon (Alain Champion, Éditions Cénomane, 2003).

Quartier de La Gare

Construite en 1853, pour accueillir la ligne de chemin de fer, et détruite par les bombardements de 1940, elle a été reconstruite et inaugurée en 1960.

Extrait de Mémoire en images Alençon (Alain Champion et Yves Le Noach, Éditions Alan Sutton, 1995).

Quartier des Promenades

Les Promenades sont situées sur ce qui ne représente qu’une bien faible partie du parc du château qui s’étirait depuis la rue Lecointre jusqu’à Lancrel, englobant la place Candie, la clinique Saint-Joseph, la rue de Bretagne, le centre psychothérapique et la rue Jullien. Le parc fut rasé vers 1676 et donné en 1773 à la Ville par Louis XV. Celle-ci en vendit la plus grande partie, le reste étant réservé à l’établissement des Promenades sur les plans tracés par l’architecte Jean Delarue.

Rivière La Sarthe

D’une longueur de trois cent dix-huit kilomètres, la Sarthe, formée au quaternaire (deux à trois millions d’années), prend naissance à Soligny-la-Trappe (Orne) dans un ancien village appelé Somme-Sarthe signifiant « sommet de la Sarthe ». Selon Charpillot, dans son Dictionnaire étymologique des noms géographiques paru en 1986, son nom pourrait venir du latin sarta, de l’indo-européen ser ou sar : couler. Elle passe à Alençon et au Mans, puis se joint à la Mayenne pour former la Maine. Elle constitue la limite territoriale entre la Normandie et le Maine, mais aussi entre les départements de la Sarthe et de l’Orne au Chevain, et entre Alençon et Saint-Germain-du-Corbéis.

Extrait du Dictionnaire des rues et monuments d’Alençon (Alain Champion, Éditions Cénomane, 2003).

Quartier de Pont-Neuf

La construction du pont Neuf avait pour objectif de relier plus facilement la Normandie et le Maine. Il s’agissait de délester le pont de Sarthe, le seul permettant de traverser la rivière, d’un traffic de plus en plus important. Si sa construction fut ordonnée par le Conseil du roi en 1770, les problèmes financiers de la municipalité retardent l’échéance. Selon la première ordonnance, la ville devait s’engager à payer les indémnités dues aux propriétaires des maisons qu’il fallait détruire. La levée d’un nouvel impôt destiné à financer ces dédommagements relance le projet en 1779. Le pont est ouvert en 1781.

Extrait du site Normanring

Rue de La Fuie des Vignes

Ancien chemin d’ Alençon à Courteille probablement apparu dès la naissance de la ville vers le IV e siècle, cette voie est attestée sous le nom de rue Grande Sarthe en 1574 et de la Fuye vers 1740.

Extrait du Dictionnaire des rues et monuments d’Alençon (Alain Champion, Éditions Cénomane, 2003).

Boulevard de La République

C’est le 26 décembre 1866 que le conseil municipal décide son percement réalisé en trois étapes. Le premier tronçon, de la rue Cazault à la rue de l’ Île, est aménagé en 1881-1882 ; le deuxième, de la rue de l’ Île à la rue des Tisons, en 1890 ; le troisième, de la rue des Tisons à l’ avenue Leclerc, en 1896. Le pont sur Sarthe est construit en 1882.

Tire son nom de la III ème République ( 4 septembre 1870 – 10 juillet 1940 ).